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Togoville, l'ancienne capitale du Togo, se trouve sur une presqu'ile du lac Togo. Par la route, il faut contourner le lac sur une longue route en mauvais état. Il est beaucoup plus direct d'y arriver par pirogue. On peut louer les services d'un propriétaire de pirogue ou prendre la pirogue-bus, beaucoup plus chargée qui fait la liaison depuis la côte en direction de Lomé. Il n'y a donc pratiquement aucune voiture à Togoville.
A peine a-ton débarqué que l'on se sent ailleurs, dans un autre monde. Le temps semble tout à coup ralenti.
En 1920, les allemands font construire une église, décorée de peintures de saints africains. En 1940, Marie serait apparue sur le Lac Togo, tout près du village.
En 1985,
Jean-Paul II se rend à Togoville. Le village est un important lieu de l'animisme. On trouve de nombreux fétiches et objets de cultes, ainsi que de nombreuses sculptures dans le village. |
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A Togoville, le mercredi c'est jour de marché. L'un des derniers marché togolais où le troc se pratique encore.
Il suffit d'observer le sens de circulation des marchandises (dans le sens Lomé-Togoville le matin et Togoville-Lomé dans la journée) pour s'en rendre compte. |
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| Les visiteurs (la plupart sont des femmes) arrivent avec du poisson ou autres denrhées pour repartir avec de grands chargements de gari (farine de manioc) ou autre produit local. |
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| Sur la route du marché, on peut faire une halte chez le coiffeur. |
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| Les marchandises voyagent dans les 2 sens car ici, on troc sa production contre une autre. Les femmes portent ces lours sacs de marchandises jusqu'aux pirogues. |
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| A même le sol, on vend, on troc, on échange, on bavarde. L'ambiance est chaleureuse et conviviale. |
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| En s'éloignant du marché, la couleur ocre de la terre ainsi que celle des maisons donnent une tonalité douce et chaude au village. Le contraste avec le marché animé aux couleurs vives est saisissant. Même les uniformes des écoliers s'harmonise avec la nature. |
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| Un détour par Aného pour déguster un bon plat de poisson. Aného se situe à l'ambouchure du lac et de la mer. Elle est à la frontière avec le Bénin. De nos jours, Aného conserve l'âme d'une petite ville coloniale du 19ème Siècle. C'est une cité paisible de pêcheurs et d'agriculteurs, un centre agricole réputé pour sa production de manioc, une culture vivrière importante. |
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